Elles citent notamment la milice Nduma defence of Congo (NDC) pourtant opérationnelle dans la région de Lubero. « Nous sommes ici à la mairie pour réclamer la sécurité qui ne nous est pas garantie. Il y a des hommes armés qui sont en train de faire incursion dans notre quartier. Ils sont habillés soit en treillis, soit en civil. Ils procèdent au recrutement forcé de nos enfants, nous ne savons pas où ils les emmènent. C’est pourquoi nous sommes venues expliquer au maire et lui demander s'il est au courant de ce phénomène, qu'il nous explique son origine et le mobile de cette situation », a déclaré l'une des manifestantes. Le recrutement forcé viserait les enfants âgés de six ans révolus. « Les victimes de cet enrôlement forcé sont tous les individus de sexe masculin dont l'âge âgés de 10 ans révolus », précise les manifestantes qui ont déposé un mémorandum auprès de l’autorité urbaine de Beni. Rwangoma est l’un des quartiers meurtris de la ville de Beni en raison de l’activisme des hommes armés qui ont entraîné plusieurs attaques, dont la plus sanglante reste celle perpétrée en août 2016 par les présumés combattants ADF qui avait couté la vie à une cinquantaine de personnes.