Le commissaire provincial de la PNC serait suspendu de ses fonctions suite au meurtre d'un manifestant lors des événements du 30 juin à Goma

Occurred in Congo, Dem. Rep. on July 3, 2019 at 10 a.m.
Reported by Anonymous via Walk-in / in person on July 3, 2019 at 11:20 a.m.
# Police

This report is Impossible to verify but probably true and is of Low Priority. Here is why -
Il n'y a jusque là aucun document attestant cette suspension. Interdiction formelle à la police d’utiliser les armes létales au cours des manifestations pacifiques publiques. Instruction donnée aux policiers, ce mercredi 03 juillet à Goma, par le commissaire supérieur général adjoint chargé de l’administration de la police lors de la parade qu’il a présidée à l’intention des hommes en tenue blue. Pour Philémon Yav, il est inconcevable que la police use des armes à feu contre les manifestants non armés qui ne sont pas là pour renverser le régime, mais qui réclament quelque chose. La police doit être là pour encadrer ces manifestants, a-t-il dit, avant d’émettre le vœu de voir zéro mort pendant les manifestations populaires et ces dernières doivent se clôturer dans un climat bon enfant entre la police et ceux qui manifestent, car, s’est-il justifié, ils ne sont pas des ennemis, plutôt des adversaires. « Nous sommes venus rappeler à la troupe du Nord-Kivu que les manifestants ne sont pas les adversaires de la police. Ils ne sont pas leurs ennemis et ne viennent pas renverser le régime en place, ne sont pas porteurs d’armes. Les manifestants viennent exprimer leur mécontentement suite à une situation quelconque. Voilà pourquoi, la police a intérêt de traiter les manifestants comme adversaires et nous devons les encadrer tenant compte des directives de l’autorité provinciale. Les Encadrer soit les disperser, nous devons utiliser les armes non létales, les armes qui ne tuent pas, qui ne blessent pas », a instrui cette autorité policière. Pour rappel, dimanche 30 juin dernier à Goma, la police a réprimé une marche pacifique des jeunes de la coalition politique Lamuka, en tirant des gaz lacrymogènes et des balles réelles. Un d’entre eux avait été touché par balle et dépêché à l’hôpital pour les soins médicaux. Il a rendu l’âme l’après-midi du mardi 02 juillet. La police avait même indiqué que parmi les manifestants, il y avait ceux qui détenaient des armes à feu.
Resolution added by - Kataliko James
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