Les produits vivrières se font rares à Nyamilima, dans le groupement Binza, cela depuis l'interdiction par l'armée d'aller aux champs. Selon notre source, "la recolte n'a pas eu lieu cette année. Un bassin de maïs est à 7500fc, alors que celui de farine de manioc est à 6000fc, celui d'haricots à 15000fc, pour ne citer que celà". À en croire la même source, malgré l'interdiction d'aller aux champs, certains habitent qui se rendent vers leurs champs craignent les fardc. Cette situation, a emmené la population à une crise économique, comme par exemple; trouver à manger, scolariser les enfants, s'investir... devient dificile d'autant plus que l'agricol reste l'activité première dans la régions. Jusqu'en présent l'autorisation n'est pas encore donnée, ce que deplore la population. Pour rappel, c'est depuis 31 mai 2017 que l'armée avait interdi la population de Nyamilima d'aller aux champs, expliquant celà par les opérations contres les groupes armés négatifs dans cette partie. Apres maintenant 4 mois, Les civils de Nyamilima demandent aux autorités de leur permettre de commencer à cultiver leurs champs, selon le commandat des FARDC les opérations militaires continuent et l'interdiction des civils d'aller reste maintenue, La famine et la hausse des prix alimentaires sont déjà observées dans le village. Nyamilima: Two dead and one wounded, in fights between the FARDC and the presumed maimai, this Friday 30th,2017 at Humule-Nyabitale. Nyamilima: Deux morts et un blessé, dans un affrontement entre les FARDC et les présumés maïmaï, ce vendredi à Humule-Nyabitale. Nyamilima civilians are asking the authorities to allow them to start cultivating their fields as it appears that military operations between FARDC and Maimai have halted if not famine and rising food prices are already observed in the village.