Pour le Médecin Chef de Zone de BINZA, il ne s’agit pas de choléra à NYAKAKOMA, mais des cas diarrhée. La plupart de malades sont des enfants. Le président du comité des pêcheurs de Nyakakoma fonde son inquiétude sur plusieurs facteurs qui peuvent permettre la propagation de cette maladie. « Tu sais, Nyakakoma est enclavé. Il est difficile d’avoir des produits pharmaceutiques. Le centre de santé de la place a une capacité d’accueil réduite. Il est difficile de prendre en charge le malade de choléra parce que nous manquons de salle d’isolement. Les malades de choléra sont logés dans des couloirs. Autre chose, nous manquons de mesure de prévention. Nous manquons du clore pour faire la chloration de l’eau du lac avant sont utilisation », se désole Jeredi KAMBASU. Autre facteur à souligner est que Nyakakoma ouvre sur Kyavinyonge dans le territoire de Beni en passant par le lac Edouard. Le contact est très fréquent entre ces deux agglomérations avec trois rotations par semaine. « Ceci risque également de faciliter la propagation de la maladie qui risque de s’ajouter alors à celle du virus Ebola », s’inquiète Jeredi KAMBASU. Pour cela, il en appelle à une riposte de grande envergure pour endiguer la maladie. Contacté, le médecin chef de Zone de Binza indique plutôt qu’il y a des cas de diarrhée et que le choléra n’est pas encore confirmé. Pour lui, il faut faire des examens suffisants de laboratoire pour la confirmation de choléras. Docteur Bernard KAKULE ajoute que la situation est en train d’être maitrisée par le personnel soignant à Nyakakoma.